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Depuis septembre 2016, nous formons la toute première colocation de l’ESB au sein du monastère des bénédictines de Notre-Dame (BNDC) du Calvaire à Angers.

Ellene: «Bretonne de 24 ans, je suis l’archiviste de la congrégation BNDC. L’année dernière, je vivais en colocation avec deux autres filles dans une fraternité que nous avions appelé «Magnificat». C’est grâce à l’une de mes colocataires que j’ai connu la congrégation des bénédictines (je lui dois d’ailleurs un restaurant…). Intéressées par mon expérience de fraternité, les sœurs m’ont demandées de les aider dans un de leur projet. L’idée serait d’offrir un lieu de vie qui permet à des jeunes femmes, étudiantes ou jeunes-pro, d’approfondir leur foi, de fonder leur vie sur le Christ, de pouvoir se poser des questions essentielles afin de poser un choix de vie en vérité et liberté. En cette année 2016, nous vivons une «année expérimentale» afin de rendre possible l’application à plus grande échelle de cette ESB qui devrait pouvoir accueillir entre 7 et 8 filles. Le nom d’Escale Saint-Benoît a été choisi car notre charte s’inspire de la règle bénédictine. Quant au mot «escale », il donne l’image d’un port où on s’arrête, un endroit où l’on fait le plein de vivres et où on prend le temps de réfléchir à notre prochaine destination ».

Marion : «Je suis originaire de Loire-Atlantique, j'ai dix-neuf ans et je suis en deuxième année de licence en théologie catholique. J'ai rencontré les bénédictines en venant aux offices proposés par les communautés religieuses vivant au monastère. J'ai souhaité vivre cette colocation pour le sens qu'elle propose, pour le partage qu'elle permet et pour le lieu dans lequel elle se vit. En plus de cela, la dimension d'accueil que porte l'Escale me parle et suscite mon intérêt.

Victoire: «Polonaise d'origine, je suis arrivée en France il y a déjà quelques années. A 21 ans, comme à peu près la quasi-totalité de mes pairs, je ne sais que faire de moi. Et que faire de ma vie? Oscillant entre plusieurs petits boulots et une reprise d’études en psychologie, je vais éventuellement finir par être socialement acceptable. Ce processus identitaire inévitable m'a sans doute conduit à l'ESB, au lieu de m'agiter dans tous les sens (cérébralement parlant j'entends, type 5 oblige) cette escale m'a parue salutaire, une escale faite pour se recentrer sur l'essentiel. Cet essentiel, frustrant, m'a si longtemps échappé que j'ai bien failli passer à côté, heureusement il semble qu'Il veillait et Marion fut envoyée pour m'annoncer la bonne nouvelle, une année de réflexion en compagnie de deux jeunes femmes était proposée. J'ai beau ne pas savoir écouter la plupart du temps, il paraissait difficile de ne rien entendre."

Marion (au grand chapeau), Ellene Baviera (la grande à lunettes), Victoire (notre princesse)

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